qui ne regardent pour nécessaire que ce qui est superflu.
1138* (1400. II, f° 202). — La masse des joueurs gagne autant qu’elle perd, à la dépense des cartes 3 près. Mais ce qui rend le métier mauvais, c’est que ceux qui perdent font de très mauvais marchés pour payer ou pour réparer, et ceux qui gagnent font de très mauvais marchés aussi pour dépenser.
1139 (1625. II, f° 493). — On joue au biribi. Si
1o l’argent vous incommode, jetez le par la fenêtre. Si
je demandois à quelqu’un s’il vouloit jouer 70 louis
contre 63, il riroit. C’est pourtant le biribi. On ne
calcule point.
Les Anglois sont calculateurs ; c’est qu’il y a chez 15 eux deux bouts qui enveloppent le milieu : les négociants et les philosophes. Les femmes n’y sont rien ; ici elles sont tout.
1140(2078. III, f° 343 v°). — Les joueurs n’ont que le superflu ; jamais les besoins.
3o 1141* (1684. III, f° 33 v°). — Un homme qui entendoit un vieux plaideur raconter ses faits et gestes lui dit : «je comprends de tout ceci, Monsieur, que, si vous me demandez la moitié de mon bien, je vous le laisserai ; si vous me le demandez tout, je vous 25 tuerai. »
Cet homme étoit un grand philosophe et raisonnoit parfaitement bien.