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public, il y a apparence qu’elle n’y trempa point, et qu’elle mit même la mort du Roi au rang de ses malheurs : car cette mort, réveillant la mémoire d’une infinité de fautes que le temps n’avoit pu encore faire oublier, faisoit renaître les soupçons 5 publics et mettoit en péril tout le corps, et plus encore ses principales têtes. D’ailleurs, la conduite du Roi étoit pour eux la Religion même : car il leur donnoit de l’argent, et, ce qui étoit encore plus catholique, ils dirigeoient sa consciencei et souvent 10

habillés en pauvres ; entre autres, Ravaillac, qui avoit un faux bras caché. Procéd. (Ibid., page 319.) — Le père d’Aubigny, confesseur, interrogé, dit avoir le don d’oubliance des confessions. (Page 32o.)—Jésuites accusés dans les sermons de quelques curés de Paris. — Plusieurs informations remises à M. le Chancelier demeurées au néant. — Cœur porté à La Flèche. (Page 325.)— Livre de Mariana brûlé. Déclaration des Jésuites contre la doctrine de ce livre, qui soutient le fait de frère Clément. (Ibid., page 323.)—M... (De l’Estoile, pages 3o7 et 3o9.)— M. d’Épemon, bien avec les Jésuites et pour eux. Sujet de soupçonner M. d’Entragues et la marquise de Verneuil. (Ibid., pages 327, 328.) — Affaires de la guerre. (Ibid., page 329.) — Divisions entre le prince de Conti et le comte de Soissons, appuyé d’Épernon, qui avoit l’esprit de la Reine. Épemon conservé dans son gouvernement de Metz.(Page 33i.)— Affliction du Pape à cette nouvelle. (Page 332.) — Épernon rajeuni depuis la mort de son maître. (Ibid., page 334.) — Le comte de Soissons menace de donner d’un poignard dans le sein à ceux qui diront que les Jésuites ont fait mourir le feu Roi. (Ibid., page 33J.)—Le Jésuite Gontier prêche l’intolérance contre les Huguenots. Épernon l’y enhardit. Huguenots craignent une Sainte-Barthélemy. (Ibid., page 338.) — L’argent amassé par le feu Roi donné aux Grands. (Ibid., page 341.)—Balduin, Jésuite, qui savoit plus qu’homme du Monde des nouvelles de l’assassinat du feu Roi, est arrêté pour la conjuraiion des poudres. (Page 343.)—Coton maltraité du Roi. (Page 355.) 1. Voir cela.