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360* (1791. III, f° 74). — Plutarque (Vie de Dion): Le vieux Denys épousa deux femmes en même temps: l’une, locrienne, et l’autre, syracusienne. De la Locrienne, il eut trois enfants ; et, de la Syra5 cusienne, quatre: deux garçons et deux filles. Le fils de celle-ci épousa sa sœur.

Ce n’étoit donc pas les Athéniens seuls qui épousassent deux femmes, et chez qui les frères épousassent leurs sœurs.

’o 361* (1895. III, f° i30 v°). — Décemvirs. — Zonare dit: « Decemviros pauca quœdam in hasce tabulas sua auctoritate adscripsisse, non ad concordiam, sed majores dissensiones pertinentia. > Aussi, dans cette table y défend-on le mariage

15 entre Plébéiens et Patriciens. L’auteur (sic) traite Zonare d’ignorant à cet égard et cite le passage de Tacite: « Finis XII Tabularum juris œqui. T>

Nota encore qu’il pourroit être que Zonare avoit des preuves de cela, qui ne nous restent plus ; de

a«» plus, le passage de Tacite n’est point contradictoire avec ce que dit Zonare.

362* (1840. III, f0 io3). — Tacite, De Moribus Germanorum: « Sororum filiis idem apud avunculum qui apud patrem honos. » *5 Cela marque un peuple qui n’est pas corrompu. Chez les premiers Romains, les cousins germains se regardoient comme frères ; ce qui venoit de ce que les enfants restoient dans la maison et s’y marioient. La corruption fait que les intérêts deviennent