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Rien ne prouve plus cette pratique que (sic) la bonté des mœurs du Peuple1.

217*(1758. III, f°65 v°). — Toute assemblée aristocratique se partage toujours d’elle-même en peuple et en principaux. S

218* (1923. III, f° 149 V). — Le Prince. — Il aime lorsqu’il croit qu’on l’aime ; il faut donc lui persuader qu’il est aimé.

219*(1856. III, f° 108). — Dans les cas même où les loix ont de la force, elles en ont toujours moins 10 • que l’honneur. Le devoir est une chose réfléchie et froide ; mais l’honneur est une passion vive, qui s’anime d’elle-même et tient, d’ailleurs, à toutes les autres. Dites à des sujets qu’ils doivent obéir à leur prince, parce que la Religion et les loix l’ordonnent, 13 vous trouverez des gens froids. Dites leur qu’ils doivent lui être fidèles, parce, qu’ils le lui ont promis, et vous les verrez s’animer.

220*(1845. III, f° io5). — Les mœurs ne sont jamais bien pures dans les monarchies. Cette noblesse, a0 avec son luxe et les vertus qu’elle se fait, est la source de toute corruption.

221* (1728. III,f°47). — Noblesse françoise. — O vous qui, dans les races futures, devez en prendre soin,