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LVII
DES MANUSCRITS


XI


MÉMOIRE SUR LES DETTES DE L’ÉTAT


Le manuscrit est formé d’un cahier cousu de cinq feuilles doubles. Il a vingt et un centimètres de haut sur seize et demi de large. Les quatre dernières pages sont restées en blanc.

Pas de pagination. Les pages pleines ont jusqu’à vingt-trois lignes. Une marge de quatre centimètres a été ménagée du côté du pli des feuilles.

L’écriture est celle du Discours sur Cicéron. Trois lignes biffées à la page 1 ont été reportées plus bas. Les trois ou quatre autres ratures du manuscrit sont insignifiantes.

Le Mémoire sur les Dettes n’a vraiment pour titre que le mot Mémoire. Mais il est conservé dans une chemise sur laquelle on lit : « Deux Mémoires : — l’un, sur les Dettes de l’État ; — l’autre, sur l’Arrachement des Vignes. »

Cet ouvrage, où l’on parle d’une « taxe des gens d’affaires que l'on médite», doit être contemporain de l’édit de mars 1716 « portant établissement d’une Chambre de Justice » destinée à réprimer les abus, les délits et les crimes commis dans les finances de l’État, ou à l’occasion des deniers publics.


XII


MÉMOIRE CONTRE L'ARRÊT DU CONSEIL
DU 27 AVRIL 1725.


Le manuscrit est formé d’un cahier non cousu de quatre feuilles doubles. Il a vingt-sept centimètres et demi de haut sur dix-sept et demi de large. Les deux dernières pages sont restées en blanc.

Pas de pagination. Les pages pleines ont jusqu’à vingt-cinq lignes. Une marge de quatre centimètres a été ménagée du côté du pli des feuilles.

L’écriture est celle du Discours sur Cicéron. Cependant, les deux dernières lignes du titre et trois corrections du texte sont de la main de Montesquieu lui-même.