Les feuilles ont dix-neuf centimètres de haut sur douze et demi
de large. Les dix dernières sont restées en blanc.
Sur les vingt-quatre pages écrites. Les quinze premières seulement sont numérotées. Les pages pleines ont jusqu’à dix-neuf lignes. Des marges de trois centimètres environ ont été ménagées du côté du pli des feuilles, et ont reçu quelques notes.
L’écriture (ainsi que l’indique une observation mise au haut de la première page) est celle de Montesquieu lui-même. Plus ferme au commencement, elle se relâche vers la fin. Les ratures sont assez rares. Toutefois, un alinéa tout entier a été biffé à la page 11. Le texte en a, d’ailleurs, été reporté simplement à la suite d’un alinéa de la page qui vient après.
Montesquieu semble avoir écrit ce petit traité sous l’impression des événements de la Régence. Il ne voit Richelieu lui-même qu’à travers d’Argenson, Law et Le Blanc, dont il connaissait les faiblesses. Les jugements qu’il porte sont d’un moraliste plutôt que d’un écrivain politique. L’ouvrage appartient à sa première manière. On ne se tromperait guère en le datant de 1722 ou 1723.
Le manuscrit est formé d’un cahier de vingt feuilles : les unes doubles ; les autres simples, mais munies d’un onglet. Toutes les vingt sont rattachées entre elles au moyen de deux lies. Un morceau de papier, où se trouve un alinéa additionnel, est fixé à la page 28 par une épingle. Les feuilles ont vingt-quatre centimètres et demi de haut sur dix-sept de large. Il n’y a qu’une note sur la dernière page.
Les pages sont numérotées de 1 à 68. Celles qui sont pleines ont de sept à seize lignes. Des marges de cinq centimètres sont ménagées du côté du pli des feuilles et ont reçu quelques notes et des observations de l’auteur.
Le manuscrit est de la main de Montesquieu lui-même, comme le constate une note du commencement. On n’y remarque pas beaucoup de ratures. Cependant la page 45 est biffée tout
