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XLIX
DESCRIPTION DES MANUSCRITS


II


ÉLOGE DE LA SINCÉRITÉ


Le manuscrit est formé d’un cahier non cousu de quatre feuilles doubles. Il a vingt-deux centimètres et demi de haut sur dix-huit de large. Les trois dernières pages sont restées en blanc.

Aucune des pages n’est numérotés. Celles qui sont pleines ont jusqu’à vingt-sept lignes. Une marge de quatre centimètres et demi a été ménagée du côté du pli des feuilles. Les notes y sont insérées.

L’écriture est celle du Discours sur Cicéron. On remarque dans le manuscrit très peu de corrections de mots ; mais quatre passages ont été biffés. Pour ne pas interrompre la suite des idées, nous en rétablissons un dans le texte ; il en est un autre que nous citerons dans une de nos notes.

Ce dernier passage nous apprend que Montesquieu avait rédigé l'Éloge de la Sincérité « par le choix d’une illustre Académie ». Or nous savons par ailleurs qu’un jeune avocat de Bordeaux, Bernard Roborel de Climens, lut à l’Académie de cette ville un travail sur le même sujet, le 14 décembre 1717 [1] - Ce sujet aurait-il été mis alors comme au concours par la savante compagnie ?


III


HISTOIRE VÉRITABLE


Le manuscrit est formé de cinq cahiers. Le premier se compose de seize, le second de vingt et une, le troisième de vingt- trois, le quatrième de trois, et le dernier de vingt-deux feuilles doubles. Au commencement du quatrième (qui est intercalé dans le troisième), est fixé, avec de la cire noire, un morceau de papier sur lequel on lit deux variantes. Les cinq cahiers sont rattachés les uns aux autres par un fil double. Il ont trente-huit centimètres de

  1. Papiers de François de La Montaigne, conservés à la Bibliothèque de la ville de Bordeaux.