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DESCRIPTION DES MANUSCRITS

PUBLIÉS

DANS CE VOLUME

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I

DISCOURS SUR CICÉRON


Le manuscrit est formé d’un cahier non cousu de trois feuilles doubles. Il a vingt-deux centimètres et demi de haut sur dix-huit de large. La 12° ou dernière page est restée en blanc, et il n’y a que quatre lignes sur la 11°.

Les pages ne sont pas numérotées. Celles qui sont pleines ont jusqu’à vingt-six lignes. A gauche et à droite, de petites marges ont été ménagées par l’écrivain. Les notes sont insérées dans les marges de gauche.

L’écriture, très régulière, menue et ronde, est celle d'un copiste, et non celle de l’auteur. On remarque, cependant, cinq corrections qui paraissent être de la main de Montesquieu. Le dernier alinéa se distingue du reste par des caractères plus gros, plus penchés et plus pâles.

A la page 5 du manuscrit, un alinéa tout entier a été biffé.

Montesquieu nous apprend lui-même que le Discours sur Cicéron est une œuvre de sa jeunesse. Son admiration pour le grand orateur romain diminua plus tard. Pour s’en convaincre, il suffit de lire le chapitre XII des Considérations sur les... Romains, où il compare de nouveau Cicéron à Caton, mais en le plaçant au-dessous de ce dernier.