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NOTES

Page 227, ligne 1. — Au bas de la première page du manuscrit, on lit cette note qui n’est exacte qu’en partie : « De la main de Montesquieu. »

Page 227, ligne 6. — Les mots qu’ils ont se rapportent, dans une rédaction antérieure et biffée, aux princes, ministres, etc., dont il était question au commencement du paragraphe, avant que Montesquieu eût modifié l’ordre des considérations qu’il voulait exposer.

Page 227, ligne 13. — Dans la rédaction antérieure et biffée, Montesquieu avait écrit : « dont ils ne peuvent aujourd’hui sortira. »

Page 228, ligne 17. — S’agit-il ici de Jean — François Boyer, ancien évêque de Mirepoix, chargé de la feuille des bénéfices de 1743 à 1755 ?

Page 228, ligne 21. — Montesquieu avait écrit d’abord : « … et ce fut, pendant son ministère, la partie la mieux administrée » ; rédaction qu’il modifia, en oubliant de rayer et ce fut.

Page 229, ligne 9. — Il faut lire évidemment : improuvée, au lieu de : approuvée.

Page 231, ligne 28. — Montesquieu vise-t-il ici les commencements de l’affaire de la Constitution ou bien l’affaire de la régale ?

Page 233, ligne 5. — Louis XIV avait publié les arrêts du Conseil du 23 octobre 1668 et du 5 mars 1703, à l’imitation de Théodose Ier, qui interdit, en 388, les discussions publiques sur les matières religieuses (Code Théodosien XVI, iv, 2). De même, le Régent édicta, le 7 octobre 1717, une déclaration qui suspendit toutes les disputes relatives à la Constitution. Mais il fallut, plus tard, confirmer cette défense par les arrêts du Conseil des 10 mars et 5 septembre 1731, par celui du 29 avril 1752, et par les déclarations nouvelles des 8 octobre 1754 et 10 décembre 1756.

Page 235. — Le Mémoire sur les Dettes n’a pour titre, dans l’original, que le mot Mémoire, et se trouve dans une chemise de papier, sur laquelle on lit : « Deux Mémoires : l’un, sur les Dettes de l’État ; l’autre, sur l’Arrachement des Vignes. »

Page 237, ligne 1. — C’est à Philippe, duc d’Orléans, régent de France, que ce mémoire est adressé. Il est curieux d’en comparer les vues avec celles que M. A. Thiers a exposées dans le tome VIII (page 31) de son Histoire de la Révolution française, lorsqu’il y apprécie le plan financier du Directoire en 1795.

Page 237, ligne 6. — On sait que le Régent, par un édit de mars 1716, organisa, contre les gens d’affaires, une Chambre de Justice, qui dressa, du mois de novembre 1716 au mois de mars 1717, dix-neuf listes de taxation.