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REMARQUES
SUR

CERTAINES OBJECTIONS

QUE M’A FAITES UN HOMME


QUI M’A TRADUIT MES ROMAINS EN ANGLETERRE
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Et la première est sur le chapitre xvi (page 141 de l’édition d’Écosse).

Et je commencerai par dire qu’il y a deux fautes d’impression (dans une note) qu’il faut corriger, et c’est bien une faute d’impression, puisque sans cela cette note seroit contradictoire au texte.

La note commence ainsi : « Un soldat, dans Plaute (in Mostellaria) y dit qu’elle étoit (la paye) de trois as, ce qui ne peut être entendu que des as de dix onces de cuivre » ; mettez : « ce qui ne peut être entendu que des as de deux onces de cuivre ».

La note continue : « Mais, si la paye étoit exactement de six as, dans la première guerre punique… » ; mettez : « de six onces de cuivre ».

L’objection qu’il fait, sur le passage de Plaute (in Mostellaria) y de ce soldat qui étoit assez fou pour se faire casser la tête pour trois as, n’est pas fondée. J’ai dit que ces as étoient de deux onces de cuivre, et le critique dit, au contraire, qu’ils ne seroient que d’une once, parce que, dans le temps