» Je puis dire que je suis de ce nombre. Aussi, si j’ai quelque supériorité sur les autres n’en ai-je point de vanité. Est-il surprenant que je tire quelque avantage de l’expérience de tant de siècles ?
» Cependant, Ayesda, vous avez dit tant de choses qui ont du rapport à celles que je pourrois dire, que j’accourcirai beaucoup mon discours : je ne vous parlerai que des choses qui sont merveilleuses parmi les merveilles. »
- [COMMENCEMENT DE LA QUATRIÈME PARTIE : ]
« Ce que vous avez dit est vrai. Je dois le croire parce que vous êtes d’honnêtes gens ; mais, si, par hasard, vous étiez tous deux fous, cela ne seroit pas vrai. Mais moi, je vais raconter à Dioclès des choses que j’ai vues, et que tout le monde peut avoir vues comme moi ; des choses que j’ai entendues, et que tout le monde peut avoir entendues comme moi.
» Vous savez que, dans la ville d’Abdère,… »