Page:Montesquieu - Le Temple de Gnide, 1824.djvu/13

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


PRÉFACE
DU TRADUCTEUR.


Un ambassadeur de France à la Porte Ottomane, connu par son goût pour les lettres, ayant acheté plusieurs manuscrits grecs, il les porta en France. Quelques uns de ces manuscrits m’étant tombés entre les mains, j’y ai trouvé l’ouvrage dont je donne ici la traduction.

Peu d’auteurs grecs sont venus jusqu’à nous, soit qu’ils aient péri dans la ruine des bibliothèques, ou par la négligence des familles qui les possédaient.