rompues, qu’elles ne sçauroient avoir la confiance de la loi. Il suit de tout ceci, que la continence publique est naturellement jointe à la propagation de l’espece.
CHAPITRE III.
De la condition des enfans.
C’EST la raison qui dicte que, quand il y a un mariage, les enfans suivent la condition du père ; & que, quand il n’y en a point, ils ne peuvent concerner que la mère[1].
CHAPITRE IV.
Des familles.
IL est presque reçu par-tout que la femme passe dans la famille du mari. Le contraire est, sans aucun inconvénient, établi à Formose[2], où le mari va former celle de la femme.
Cette loi, qui fixe la famille dans une suite de personnes du même sexe, contribue beaucoup, indépendamment des premiers motifs, à la propagation de l’espece humaine. La famille est une sorte de propriété : un homme, qui a des enfans du sexe qui ne la perpétue pas, n’est jamais content qu’il n’en ait de celui qui la perpétue.