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CORRESPONDANCE
DE
MONTESQUIEU



1. — MONTESQUIEU À SON PÈRE[1].
Pensées et fragments inédits de Montesquieu… (Bordeaux, 1894-1901, 2 vol. in-4o), I, p. 254.
S. d.[2]

Vous me mandez, mon cher père, que vous ne direz point à mes oncles[3] les sujets que vous avez de vous plaindre de moi. Je me comporterai à l’avenir de manière que vous ne serez pas en état de m’accorder de pareilles grâces.

  1. Jacques de Secondat (1634-1713), cadet de sa famille, avait embrassé la carrière des armes. Il fut de ceux qui suivirent le prince de Conti en Hongrie, et, à son retour, il s’établit en Guyenne, où il se maria avec Marie-Françoise de Pesnel, baronne de La Brède.
  2. « J’étais très jeune quand je fis cette lettre. » (Note de Montesquieu.)
  3. Jean-Baptiste-Gaston de Secondat, baron de Montesquieu, président à mortier, mort en 1716, qui institua Montesquieu son héritier universel ; — et Joseph de Secondat, abbé de Faize (1646-1726).