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NOTES ET VARIANTES

Page 8, note 1. — a, a′, a″, n’ont pas cette note.

Page 9, ligne 4. — a, a′, a″, n’ont pas ils.

Page 9, ligne 5. — Végèce, auteur latin du ive siècle après J.-C., écrivit un traité De Re militari, dont Montesquieu s’est beaucoup servi, notamment au chapitre ii des Considérations.

Page 9, ligne 15. — a, a′, a″ : soir, au lieu de fois.

Page 9, note 2, ligne 1. — Flavius Josèphe, auteur juif du ier siècle après J.-C., écrivit en grec, entre autres ouvrages, une Histoire de la Guerre des Juifs contre les Romains et une Réponse à Appion. C’est au livre III (chapitre v), et non au livre II de cet ouvrage, que se trouve le passage auquel renvoie Montesquieu.

Page 9, note 2, lignes 2 à 5. — a, a′, a″ : un soldat romain et un cheval chargé, au lieu de les chevaux… (Tuscul., liv. III).

Page 9, note 2, lignes 3 à 5. — Montesquieu abrège le passage qu’il emprunte ici aux Tusculanes de Cicéron, et qui se trouve au livre II (chapitre xvi), et non au livre III de cet ouvrage. Le grand orateur romain, dont il sera parlé plus bas dans le texte même des Considérations, a fourni d’autres documents pour la rédaction de cet ouvrage. Le recueil de ses Lettres, en particulier, a beaucoup servi pour les chapitres xi et xii.

Page 10, lignes 1 à 6. — Montesquieu a inséré, de sa main, dans ses Pensées manuscrites, tome Ier, folio 459, une première rédaction de l’idée qu’il exprime ici :

« J’ai longtemps cherché la raison pourquoi les soldats romains qui faisaient tant de travaux, qui étaient si chargés que l’on appelait les soldats de Marius des mulets, ne mouraient pas comme les nôtres lorsqu’on les faisait travailler, comme nous avons vu au camp de Meintina (?) et ailleurs. Je crois que la raison en est que les soldats romains ne mouraient point dans les travaux, parce qu’ils travaillaient toujours ; au lieu que les nôtres sont des fainéants qui ne remuent jamais les terres : car on se sert, parmi nous, des pionniers pour cela, ou des paysans du lieu.

« Voyez quelle était la charge d’un soldat romain. »

En marge, on lit : « J’ai mis cela dans les Romains. »

Page 10, ligne 9. — Le mille des Romains valait 1,478 mètres 70 centimètres.

Page 10, ligne 19, à page 11, ligne 6. — a, a′, a″, ne donnent pas ici ces trois alinéas, ni la note qui se rapporte au dernier ; ils les transportent au chapitre xv.

Page 10, note 2, ligne 1. — C’est au chapitre li du livre XXVI de son Histoire Romaine que Tite-Live parle des exercices auxquels Scipion soumit ses soldats, en l’an 210 avant J.-C. Montesquieu a fait bien d’autres emprunts à l’œuvre du célèbre historien, qui naquit en l’an 59 avant J.-C. et mourut en l’an 19 de notre ère. Notre auteur s’est servi tout spécialement de l’Histoire de Tite-Live pour les chapitres iv, v et viii des Considérations.

Page 10, note 2, ligne 2. — Le Scipion l’Africain dont il est ici question est le premier ou P. Cornelius Scipio, qui naquit en 235, vainquit Annibal, et mourut en 183 avant J.-C. —