que de goûter vos ouvrages, et, ce qui est au-dessus de vos ouvrages : le génie qui les a produits.
Je vous renouvelle ici avec bien de l’empressement mes anciens sentiments pour vous. Recevez-les, je vous conjure, comme un témoignage constant de l’inviolable et respectueux attachement avec lequel j’ai l’honneur d’être, etc.
Monsieur, je crois ne pouvoir mieux faire mes remerciements à la Société littéraire qu’en payant le tribut que je lui dois, avant même qu’elle me le demande, et en faisant mon devoir d’Académicien au moment de ma nomination ; et comme je fais parler un monarque que ses grandes qualités élevèrent au trône de l’Asie, et h qui ces mêmes qualités firent éprouver de grand revers ; que je le peins comme le père de la patrie, l’amour et le délices de ses sujets, j’ai cru que cet ouvrage convenoit mieux à votre Société qu’à toute autre. Je vous supplie d’ailleurs de vouloir bien lui marquer mon extrême rcconnoissance.
Vous me dites, Monsieur, des choses très-flatteuses, quand vous me parlez d’un voyage en Lorraine ; vos paroles ont réveillé en moi toute l’idée de ce bonheur que l’on trouve dans la présence de Sa Majesté.
- ↑ En lui envoyant le Lysimaque.