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DE L’ESPRIT DES LOIS.
les enfants. Comme les choses vont toujours de proche en proche, et qu’une loi politique a toujours du rapport à une autre loi politique, on suivit pour la succession des fiefs le même esprit que l'on avoit suivi pour la succession à la couronne
[1]. Ainsi les fiefs passèrent aux enfants,
et par droit de succession et par droit d’élection ; et chaque fief se trouva, comme la couronne, électif et héréditaire.
Ce droit d’élection dans la personne du seigneur, ne subsistoit [2] pas du temps des auteurs des Livres des Fiefs [3], c’est-à-dire sous le règne de l’empereur Frédéric I [4].