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ET ALPHABÉTIQUE.

Tribunaux. Cas où l’on doit être obligé d’y recourir dans les monarchies, VI, 1. Ceux de judicature doivent être composés de beaucoup de personnes : pourquoi, VI, 6. Sur quoi est fondée la contradiction qui se trouve entre les conseils des princes et les tribunaux ordinaires, ibid. Quoiqu’ils ne soient pas fixes, dans un état libre, les jugements doivent l’être, XI, 6.

Tribus. Ce que c’étoit à Rome, et à qui elles donnèrent le plus d’autorité. Quand commencèrent à avoir lieu, XI, 14 et 16.

Tributs. Par qui doivent être levés dans une aristocratie, V, 8. Doivent être levés, dans une monarchie, de façon que le peuple ne soit point foulé de l’exécution, V, 9. Comment se levoient à Rome, XI, 19. Rapports de leur levée avec la liberté, Livre XIII. Sur quoi, et pour quels usages, doivent être levés, XIII, I. Leur grandeur n’est pas bonne par elle-même, ibid. Pourquoi un petit état, qui ne paie point de tributs, enclavé dans un grand qui en paie beaucoup, est plus misérable que le grand. Fausse conséquence que l'on a tirée de ce fait, XIII, 2. Quels tributs doivent payer les peuples esclaves de la glèbe, XIII, 3. Quels doivent être levés dans un pays où tous les particuliers sont citoyens, XIII, 7. Leur grandeur dépend de la nature du gouvernement, XIII, 10. Leur rapport avec la liberté, XIII, 12. Dans quels cas sont susceptibles d’augmentation, XIII, 13. Leur nature est relative au gouvernement, XIII, 14. Quand on abuse de la liberté pour les rendre excessifs, elle dégénère en servitude, et on est obligé de diminuer les tributs, XIII, 15. Leur rigueur, en Europe, n’a d’autre cause que la petitesse des vues des ministres, ibid. Causes de leur augmentation perpétuelle en Europe, ibid. Les tributs excessifs que levoient les empereurs, donnèrent lieu à cette étrange facilité que trouvèrent les mahométans dans leurs conquêtes, XIII, 16. Quand on est forcé de les remettre à une partie du peuple, la remise doit être absolue, et ne pas être rejetée sur le reste du peuple. L’usage contraire ruine le roi et l’état, XIII, 18. La redevance solidaire des tributs, entre les différents sujets du prince, est injuste et pernicieuse à l’état, ibid. Ceux qui ne sont qu’accidentels, et qui ne dépendent pas de l’industrie, sont une mauvaise sorte de richesse, XXI, 22. Les Francs n’en payoient aucun, dans les commencements de la monarchie. Traits d’histoire et passages qui le prouvent, XXX, 12. Les hommes libres, dans les commencements de la monarchie françoise, tant Romains que Gaulois, pour tout tribut, étoient chargés d’aller à la guerre à leurs dépens. Proportions dans lesquelles ils supportoient ces charges, XXX, 13. Voyez Impôts, Taxes.

Tributum. Ce que signifie ce mot dans les lois barbares, XXX, 14.

Triumvirs. Leur adresse à couvrir leur cruauté sous des sophismes, XII, 18. Réussirent, parce que, quoiqu’ils eussent l’autorité royale, Ils n’en avoient pas le faste, XIX, 3.

Troies. Le synode qui s’y tint en