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TABLE ANALYTIQUE

Pourquoi règne en Asie, et la liberté en Europe, XVII, 6. Est naturelle aux peuples du midi, XXI, 3. Voyez Esclavage.

Servitude de la glèbe. Ce qui a fait croire que les barbares, qui conquirent l’empire romain, firent un règlement général qui imposoit cette servitude. Ce règlement, qui n’exista jamais, n’en est point l’origine : où il la faut chercher, XXX, 11.

Servitude domestique. Ce que l’auteur entend par ces mots, XVI, 1. Indépendante de la polygamie, XVI, 11.

Servitude politique. Dépend de la nature du climat, comme la civile et la domestique, XVII, 1.

SERVIUS TULLIUS. Comment divisa le peuple romain : ce qui résulta de cette division, II, 2. Comment monta au trône. Changement qu’il apporta dans le gouvernenement de Rome, XI, 12. Sage établissement de ce prince, pour la levée des impôts à Rome, XI, 19. Rétablit les lois de Romulus et de Numa, sur le partage des terres ; et en fit de nouvelles, XXVII, 1. Avoit ordonné que quiconque ne seroit pas inscrit dans le cens, seroit esclave. Cette loi fut conservée. Comment se faisoit-il donc qu’il y eût des citoyens qui ne fussent pas compris dans le cens ? XXVII, 1.

SÉVÈRE ALEXANDRE, empereur. Ne voulut pas que le crime de lèse-majesté indirect eût lieu sous son règne, XII, 9.

Sexes. Le charme que les deux sexes s’inspirent, est une des lois de la nature, I, 2. L’avancement de leur puberté et de leur vieillesse dépend des climats ; et cet avancement est une des règles de la polygamie, XVI, 2.

SERTILUS RUFUS. Blâmé par Cicéron de n’avoir pas rendu une succession, dont il était fidéicommissaire, XXVIII, 1.

SEXTUS. Son crime fut utile à la liberté, XII, 21.

SEXTUS PEDUCEUS. S’est rendu fameux pour n’avoir pas abusé d’un fidéicommis, XXVII, 1.

Siamois. Font consister le souverain bien dans le repos : raisons physiques de cette opinion. Les législateurs la doivent combattre, en établissant des lois toutes pratiques, XIV, 5. Toutes les religions leur sont indifférentes. On ne dispute jamais, chez eux, sur cette matière, XXV, 15.

Sibérie. Les peuples qui l’habitent sont sauvages, et non barbares, XVIII, 11, Voyez Barbares.

Sicile. Étoit pleine de petits peuples, et regorgeoit d’habitants, avant les Romains, XXIII, 18.

SIDNEY ALGERNON. Que doivent faire, selon lui, ceux qui représentent le corps d’un peuple, XI, 6.

Sièges. Causes de ces défenses opiniâtres, et de ces actions dénaturées que l’on voit dans l’histoire de la Grèce, XXIX, 14.

SIGISMOND. Est un de ceux qui recueillirent les lois des Bourguignons, XXVIII, 1.

SIMON, comte de Montfort. Est auteur des coutumes de ce comté, XXVIII, 45.

SIXTE V. Sembla vouloir renouveler l’accusation publique contre l’adultère, VII, 11.

Société. Comment les hommes se sont portés à vivre en société, I, 2. Ne peut subsister sans gouver-