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ET ALPHABÉTIQUE.


de cette maxime, qui n’eut lieu d’abord que pour les fiefs, XXXI, 34.

Propréteurs. Leurs injustices dans les provinces, XI, 19.

Propriété. Est fondée sur les lois civiles : conséquences qui en résultent, XXVI, 15. Le bien public veut que chacun conserve invariablement celle qu’il tient des lois, ibid, La loi civile est son palladium.

Proscription. Absurdité dans la récompense promise à celui qui assassineroit le prince d’Orange, XXIX, 16. Avec quel art les triumvirs trouvoient des prétextes pour les faire croire utiles au bien public, XII, 18.

Prostitution. Les enfants dont le père a exposé la pudicité sont-ils obligés, par le droit naturel, de le nourrir quand il est tombé dans l’indigence ? XXVI, 5.

Prostitution publique. Contribue peu à la propagation : pourquoi, XXIII, 2.

PROTAIRE. Favori de Brunehault : fut cause de la perte de cette princesse, en indisposant la noblesse contre elle, par l’abus qu’il faisoit des fiefs, XXXI, 1.

Protestants. Sont moins attachés à leur religion que les catholiques : pourquoi, XXV, 2.

Protestantisme. S’accommode mieux d’une république que d’une monarchie, XXIV, 5. Les pays où il est établi sont moins susceptibles de fêtes que ceux où règne le catholicisme, XXIV, 23.

Provinces romaines. Comment étoient gouvernées, XI, 19. Étoiont désolées par les traitants, ibid.

PTOLOMÉE. Ce que ce géographe connoissoit de l’Afrique, XXI, 10. Regardoit le voyage des Phéniciens autour de l’Afrique comme fabuleux ; joignait l’Asie à l’Afrique par une terre qui n’exista jamais ; la mer des Indes, selon lui, n’étoit qu’un grand lac, ibid.

Public (bien). C’est un paralogisme de dire qu’il doit l’emporter sur le bien particulier, XXVI, 15.

Publicains. Voyez Impôts, Tributs, Fermes, Fermiers, Traitants.

Pudeur. Doit être respectée dans la punition des crimes, XII, 14. Pourquoi la nature l’a donnée à un sexe plutôt qu’à un autre, XVI, 12.

Puissance. Combien il y en a de sortes dans un état : entre quelles mains le bien de l’état demande qu’elles soient déposées, XI, 6. Comment, dans un état libre, les trois puissances, celle de juger, l’exécutrice et la législative doivent se contre-balancer, ibid.

Puissance de juger. Ne doit jamais, dans un état libre, être réunie avec la puissance législative : exceptions, XI, 6.

Puissance exécutrice. Doit, dans un état vraiment libre, être entre les mains d’un monarque, XI, 6. Comment doit être tempérée par la puissance législative, ibid.

Puissance législative. En quelles mains doit être déposée, XI, 6. Comment doit tempérer la puissance exécutrice, ibid. Ne peut, dans aucun cas, être accusatrice, ibid. A qui étoit confiée à Rome, XI, 16.

Puissance militaire. C’étoit un principe fondamental de la monarchie, qu’elle fût toujours réunie à la juridiction civile : pourquoi, XXX, 18.

Puissance paternelle. Combien est