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TABLE ANALYTIQUE

Prédestination. Le dogme de Mahomet, sur cet objet, est pernicieux à la société, XXIV, 11. Une religion qui admet ce dogme, a besoin d’être soutenue par des lois civiles sévères, et sévèrement exécutées. Source et effets de la prédestination mahométane, XXIV, 14. Ce dogme donne beaucoup d’attachement pour la religion qui renseigne, XXV, 2.

Prérogatives. Celles des nobles ne doivent pas passer au peuple, V, 9.

Présents. On est obligé, dans les états despotiques, d’en faire à ceux à qui on demande des grâces. V, 17. Sont odieux dans une république et dans une monarchie, ibid. Les magistrats n’en doivent recevoir aucun, ibid. C’est une grande impiété de croire qu’ils apaisent aisément la Divinité, XXV, 7.

Présomption. Celle de la loi vaut mieux que celle de l’homme, XXIX, 16.

Prêt. Du prêt par contrat, XXII, 21.

Prêt à intérêt. C’est dans l’Évangile, et non dans les rêveries des scolastiques, qu’il en faut chercher la doctrine, XXI, 20.

Préteurs. Qualités qu’ils doivent avoir, II, 2. Pourquoi introduisirent à Rome les actions de bonne foi, XI, 4. Leurs principales fonctions à Rome, XI, 18. Temps de leur création : leurs fonctions ; durée de leur pouvoir à Rome, ibid. Suivoient la lettre plutôt que l’esprit des lois, XXVII, 1. Quand commencèrent à être plus touchés des raisons d’équité que de l’esprit de la loi, ibid.

Prêtres. Sources de l’autorité qu’ils ont ordinairement chez les peuples barbares, XVIII, 31. Les peuples qui n’en ont point sont ordinairement barbares, XXV, 4. Leur origine. Pourquoi on s’est accoutumé à les honorer, ibid. Pourquoi sont devenus un corps séparé, ibid. Dans quel cas il seroit dangereux qu’il y en eût trop, ibid. Pourquoi il y a des religions qui leur ont ôté non-seulement l’embarras des affaires, mais même celui d’une famille, ibid.

Preuves. L’équité naturelle demande que leur évidence soit proportionnée à la gravité de l’accusation, D. I, 1. Celles que nos pères tiroient de l’eau bouillante, du fer chaud et du combat singulier, n’étoient pas si imparfaites qu’on le pense, XXVIII, 17.

Preuves négatives. N’étoient point admises par la loi salique : elles l’étoient par les autres lois barbares, XXVIII, 13. En quoi consistaient, ibid. Les inconvénients de la loi qui les admettoit étoient réparés par celle qui admettoit le combat singulier, XXVIII, 14. Exception de la loi salique à cet égard, ibid. Autre exception, XXVIII, 16. Inconvénients de celles qui étoient en usage chez nos pères, XXVIII, 18. Comment entrainoient la jurisprudence du combat judiciaire, ibid. Ne furent jamais admises dans les tribunaux ecclésiastiques, ibid.

Preuves par l'eau bouillante. Admises par la loi salique. Tempérament qu’elle prenoit pour en adoucir la rigueur, XXVI II, 16. Comment se faisoient, XXVIII, 17. Dans quel cas on y avoit recours. ibid.

Preuves par l'eau froide. Abolies par Lothaire, XXVIII, 18.