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TABLE ANALYTIQUE


défaut de travail, XXIII, 29. Sources ordinaires de la pauvreté des particuliers : moyens de la soulager et de la détruire. 1° Les hôpitaux, ou plutôt des secours qui ne soient que passagers, comme la cause du mal, qui, dans un temps bien réglé, ne doit jamais être perpétuelle ; 2° l’interdiction de l’hospitalité chez les moines, et de tous les asiles de la paresse, ibid.

Pays de droit écrit. Pourquoi les coutumes n’ont pu y prévaloir sur les lois romaines, XXVIII, 12. Révolutions que les lois romaines y ont essuyées, ibid.

Pays formés par l'industrie des hommes. La liberté y convient, XVIII, 6.

Paysans. Lorsqu’ils sont à leur aise, la nature du gouvernement leur est indifférente, XV111, 1. Péché originel. L’auteur étoit-il obligé d’en parler dans son chapitre premier ? D., I, II, troisième objection.

Péculat. Ce crime est naturel dans les états despotiques, V, 15. La peine dont on le punit à Rome, quand il y parut, prouve que les lois suivent les mœurs, XIX, 23.

Pédaliens. N’avoient point de prêtres, et étoient barbares, XXV, 4.

Pédanterie. Seroit-il bon d’en introduire l’esprit en France ? XIX, 5.

Pégu. Comment les successions y sont réglées, V, 14. Un roi de ce pays pensa étouffer de rire, en apprenant qu’il n’y avoit point de roi à Venise, XIX, 2. Les points principaux de la religion de ses habitants sont la pratique des principales vertus morales, et la tolérance de toutes les autres religions, XXIV, 8.

Peine de mort. Dans quel cas est juste, VI, 9.

Peine du talion. Dérive d’une loi antérieure aux lois positives, 1, 1.

Peines. Doivent être plus ou moins sévères, suivant la nature des gouvernements, VI, 9. Augmentent ou diminuent dans un état, à mesure qu’on s’approche ou qu’on s’éloigne de la liberté, ibid. Tout ce que la loi appelle peine, dans un état modéré, en est une : exemple singulier, ibid. Comment on doit ménager l’empire qu’elles ont sur les esprits, VI, 12. Quand elles sont outrées, elles corrompent le despotisme même, VI, 13. Le sénat de Rome préféroit celles qui sont modérées : exemple, VI, 11. Les empereurs romains en proportionnèrent la rigueur au rang des coupables, I. 15. Doivent être dans une juste proportion avec les crimes : la liberté dépend de cette proportion, VI, 16 ; XII, 4. C'est un grand mal, en France, qu’elles ne soient pas proportionnées aux crimes, VI, 16. Pourquoi celles que les empereurs romains a voient prononcées contre l’adultère ne furent pas suivies, VII, 13. Doivent être tirées de la nature de chaque crime, XII, 4. Quelles doivent être celles des sacrilèges, ibid., — des crimes contre les mœurs, ou contre la pureté, ibid., — des crimes contre la police, ibid., — des crimes qui troublent la tranquillité des citoyens, sans en attaquer la sûreté, ibid., — des crimes qui attaquent la sûreté publique, ibid. Quel doit être leur objet, XII, 14. On ne doit point en faire subir qui violent la pudeur, ibid. On en doit faire usage pour