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ET ALPHABÉTIQUE.


autrefois plus de rapport a l'ordre politique qu’à l'ordre civil : quand et comment il descendit dans le détail civil, XXVIII, 30. Rendu sédentaire, il fut divisé en plusieurs classes, ibid. A réformé les abus intolérables de la juridiction ecclésiastique, XXVIII, 41. A mis, par un arrêt, des bornes à la cupidité des ecclésiastiques, ibid. Voyez Corps législatif.

Paroles. Quand sont crimes , et quand ne le sont pas, XII, 12.

Parricides. Quelle étoit leur peine, du temps de l’empereur Henri I, XX VIII, 36.

Partage des biens. Est réglé par les seules lois civiles ou politiques, XXVI, 6.

Partage des terres. Quand et comment doit se faire : précautions nécessaires pour en maintenir l’égalité, V, 5. Celui que fit Romulus est la source de toutes les lois romaines sur les successions, XXVII, 1. Celui qui se fit entre les Barbares et les Romains, lors de la conquête des Gaules, prouve que les Romains ne furent point tous mis en servitude ; et que ce n’est point dans cette prétendue servitude générale qu’il faut chercher l’origine des serfs et l’origine des fiefs, XXX, 7.

Parthes. L’affabilité de leur roi élevé à Rome leur rendit ce prince insupportable : cause de cette bizarrerie, XIX, 2. Révolutions que leurs guerres avec les Romains apportèrent dans le commerce, XXI, 10.

Partie publique. Il ne pouvoit y en avoir dans le temps que les lois des Barbares étoient en vigueur : quand a été établie, XXVIII, 36.

Passions. Les pères peuvent plus aisément donner à leurs enfants leurs passions que leurs connoissances : parti que les républiques doivent tirer de cette règle, IV, 5. Moins nous pouvons donner carrière à nos passions particulières, plus nous nous livrons aux générales ; de là l’attachement des moines pour leur ordre, V, 2.

Pasteurs. Mœurs et lois des peuples pasteurs, XVIII, 13.

Patane. Combien la lubricité des femmes y est grande, XVI, 5.

Patriciens. Comment leurs prérogatives influoient sur la tranquillité de Rome : nécessaires sous les rois : inutiles pendant la république, XI, 13. Dans quelles assemblées du peuple ils avoient le plus de pouvoir, XI, 14. Comment ils devinrent subordonnés aux plébéiens, XI, 16.

Patrie (amour de la). C’est ce que l’auteur appelle vertu. En quoi consiste : à quel gouvernement est principalement affecté, IV, 5. Ses effets, V, 2.

Pâturages. Les pays où il y en a beaucoup sont peu peuplés, XXIII, 11.

PAUL. Raisonnement absurde de ce jurisconsulte, XXIX, 16.

Pauvreté. Fait finir les monarchies, VII, 4. Celle d’un petit état, qui ne paie point de tributs, est-elle une preuve que, pour rendre un peuple industrieux, il faut le surcharger d’impôts ? XIII, 2. Effets funestes de celle d’un pays, ibid. Celle des peuples peut avoir deux causes : leurs différents effets, XX, 3. C’est une absurdité de dire qu’elle est favorable à la propagation, XXIII, 2. Ne vient pas du défaut de propriété, mais du