par un peuple policé, XVIII, 15.
Lois civiles des peuples qui ne la
connoissent point, XVIII, 16. Est
la source de presque toutes les
lois civiles, parce qu’elle est la
source des injustices qui viennent
de la ruse, ibid. Est la destructrice
de la liberté, XVIII, 17. Raison de
son usage, XXII, 1. Dans quel cas
est nécessaire, ibid. Quelle en doit
être la nature et la forme, XXII, 2.
Les Lydiens sont les premiers qui
aient trouvé l’art de la battre, ibid.
Quelle étoit originairement celle
des Athéniens, des Romains : ses
inconvénients, ibid. Dans quel
rapport elle doit être, pour la
prospérité de l’État, avec les choses
qu’elle représente, ibid. Étoit autrefois
représentée, en Angleterre,
par tous les biens d’un Anglois,
ibid. Chez les Germains, elle
devenoit bétail, marchandise on
denrée ; et ces choses devenoient
mon noie, ibid. Est un signe des
choses, et un signe de la mon noie
même, ibid. Combien il y en a de
sortes, XXII, 3. Augmente chez
les nations policées, et diminue
chez les nations barbares, XXII, 4.
Il seroit utile qu’elle fût rare,
XXII. 5. C’est en raison de sa
quantité que le prix de l’usure
diminue, XXII, 6. Comment, dans
sa variation, le prix des choses
se fixe, XXII, 7. Les Africains
en ont une, sans en avoir aucune,
XXII, 8. Preuves, par calcul, qu’il
est dangereux à un état de hausser
ou baisser la monnoie, XXII, 10.
Quand les Romains firent des
changements à la leur, pendant
les guerres puniques, ce fut un
coup de sagesse qui ne doit point
être imité parmi nous, XXII, 11.
A haussé ou baissé, à Rome, à
mesure que l’or et l’argent y sont
devenus plus ou moins communs,
XXII, 12. Époque et progression
de l’altération qu’elle éprouva sous
les empereurs romains, XXII, 13.
Le change empêche qu’on ne la
puisse altérer jusqu’à un certain
point, ibid.
Monnoie idéale. Ce que c’est, XXII, 3.
Monnoie réelle. Ce que c’est, XXII, 3. Pour le bien du commerce, on ne devrait se servir quo de monnoie réelle, ibid.
Monnoyeurs (faux). La loi qui les déclarait coupables de lèse-majesté, étoit une mauvaise loi, XII, 8.
Montagnes. La liberté s’y conserve mieux qu’ailleurs, XVIII, 2.
Montagnes d’argent. Ce que l’on appelloit ainsi, XXI, 11.
MONTESQUIEU. Vingt ans avant la publication de l'Esprit des Lois, avoit composé un petit ouvrage qui y est fondu, XXI, 22. Peu importe que ce soit lui, ou d’anciens et célèbres jurisconsultes, qui disent des vérités, pourvu que ce soient des vérités, XXVIII, 4. Promet un ouvrage particulier sur la monarchie des Ostrogoths, XXX, 12. Preuves qu’il n’est ni déiste ni spinosiste, D, I, 1. Admet une religion révélée : croit et aime la religion chrétienne, D. II, 1. N’aime point à dire des injures, même à ceux qui cherchent à lui faire les plus grands maux, D. I, 11, deuxième objection. Obligé d’omettre quantité de choses qui étoient de son sujet, a-t-il dû parler de la grâce, qui n’étoit point son sujet, D. I, 11, neuvième objection. Son indulgence pour le nouvelliste ecclésiastique, D. I, 11, dixième objection. Est-il vrai qu’il regarde les pré-