les mœurs n’y sont jamais si
pures que dans une république,
IV, 2. Les mœurs y doivent avoir
une certaine franchise, ibid. Dans
quel sens on y fait cas de la vérité,
ibid. La politesse y est essentielle,
ibid. L’honneur y dirige
toutes les façons de penser et
toutes les actions, ibid. L’obéissance
au souverain y est prescrite
par les lois de toute espèce : l’honneur
y met des bornes, ibid.
L’éducation y doit être conforme
aux règles de l’honneur, ibid.
Comment les lois y sont relatives
au gouvernement, V, 9. Les tributs
y doivent être levés de façon
qu’ils ne soient point onéreux
au peuple, ibid. Les affaires
y doivent-elles être exécutées
promptement ? V, 10. Ses avantages
sur l’état républicain, ibid.
— Sur le despotisme, V, 11. Son
excellence, ibid. La sûreté du
prince y est attachée, dans les
secousses, à l’incorruptibilité des
différents ordres de l’état, ibid.
Comparée avec le despotisme, ibid.
Le prince y retient plus de pouvoir
qu’il n’en communique à ses
officiers, V, 16. Y doit-on souffrir
que les citoyens refusent les emplois
publics ? V, 19. Les emplois
militaires n’y doivent pas être
réunis avec les civils, ibid. La
vénalité des charges y est utile,
ibid. Il n’y faut point de censeurs,
ibid. Les lois y sont nécessairement
multipliées, VI, 1. Causes
de la multiplicité et de la variation
des jugements qui s’y rendent.
ibid. Les formalités de justice y
sont nécessaires, VI, 2. Comment
s’y forment les jugements, VI, 4.
La puissance de juger y doit être
confiée aux magistrats, à l’exclusion
même des ministres, VI, 6.
La clémence y est plus nécessaire
qu’ailleurs, VI, 21. Il n’y faut
point de lois somptuaires ; dans
quel cas elles y sont utiles, VII, 4.
Finit par la pauvreté, ibid. Pourquoi
les femmes y ont peu de
retenue, VII, 9. N’a pas la bonté
des mœurs pour principe, VII, 13.
Les dots des femmes y doivent
être considérables, VII, 15. La
communauté de biens entre mari
et femme y est utile, ibid. Les
gains nuptiaux des femmes y sont
inutiles, ibid. Ce qui fait sa gloire
et sa sûreté, VIII, 5. Causes de la
destruction de son principe : 1° Si
l’on ôte au corps leurs prérogatives,
et aux villes leurs privilèges.
2° Si le souverain veut tout faire
par lui-même. 3° S’il ôte arbitrairement
les fonctions naturelles
des uns, pour les donner à d’autres.
4° S’il préfère ses fantaisies à ses
volontés. 5° S’il rapporte tout à
lui. 6° S’il ne se croit pas assez
gardé par son pouvoir et par
l’amour de ses sujets. 7° Si l'on
peut être couvert d’infamie et de
dignités. 8° Si le prince change sa
justice en sévérité. 9° si des âmes
lâches viennent à croire que l’on
doit tout au prince et rien à la
patrie. 10° Si le pouvoir du monarque,
devenant immense, diminue
la sûreté, VIII, 6 et 7.
Danger de la corruption de son
principe, VI II, 8. Ne peut subsister
dans un état composé d’une seule
ville, VIII, 16. Propriétés distinctives
de ce gouvernement, VIII, 17.
Moyen unique, mais funeste, pour
la conserver, quand elle est trop
étendue, ibid. Esprit de ce gouvernement,
IX, 2. Comment elle
pourvoit à sa sûreté, IX, 5. Quand
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TABLE ANALYTIQUE