LOUIS I, dit le Débonnaire. Ce
qu’il fit de mieux dans tout son
règne, X, 3. La fameuse lettre
qui lui fut adressée par Agobard
prouve que la loi salique n’étoit
point établie en Bourgogne,
XXVIII, 4. Étendit le combat
judiciaire des affaires criminelles
aux affaires civiles, XXVIII, 18.
Permit de choisir pour se battre
en duel le bâton ou les armes.
XXVIII, 20. Son humiliation lui
fut causée par les évèques et
surtout par ceux qu’il avoit tirés
de la servitude, XXX, 25, Pourquoi
laissa au peuple romain le
droit d’élire les papes, XXXI, 13.
Portrait de ce prince : causes de
ses disgrâces, XXXI, 20. Son gouvernement
comparé avec ceux de
Charles Martel, de Pepin et de
Charlemagne, XXXI, 21. Perdit
la monarchie et son autorité,
principalement par la dissipation
de ses domaines, XXXI, 22.
Causes des troubles qui suivirent
sa mort, XXXI, 23.
LOUIS VI, dit le Gros. Réforme la coutume où étoient les juges de se battre contre ceux qui refusoient de se soumettre à leurs ordonnances, XXVIII, 19.
LOUIS VII, dit le Jeune. Défendit de se battre pour moins de cinq sous, XXVIII, 19.
LOUIS IX (saint). Il suffisoit, de son temps, qu’une dette montât à douze deniers, pour que le demandeur et le défendeur terminassent leur querelle par le combat judiciaire, XXVIII, 19. C’est dans la lecture de ses Établissements qu’il faut puiser la jurisprudence du combat judiciaire, XXVIII, 23. Est le premier qui ait contribué à l’abolition du combat judiciaire, XXVIII, 29. État et variété de la jurisprudence de son temps, ibid. N’a pas pu avoir intention de faire de ses Établissements une loi générale pour tout son royaume, XXVIII, 37. Comment ses Établissements tombèrent dans l’oubli, ibid. La date de son départ pour Tunis prouve que le code que nous avons sous le nom de ses Établissements est plein de faussetés, ibid. Sagesse adroite avec laquelle il travailla à réformer les abus de la jurisprudence do son temps, XXVIII, 38. Fit traduire les lois romaines : dans quelle vue : cette traduction existe encore en manuscrit : on en fit beaucoup usage dans les Établissements, ibid. Comment il fut cause qu'il s’établit une jurisprudence universelle dans le royaume, XXVIII, 39. Ses Établissements et les ouvrages des habiles praticiens de son temps sont, en grande partie, la source des coutumes de France, XXVIII, 45.
LOUIS XIII. Repris en face par le président Belièvre, lorsque ce prince étoit du nombre des juges du duc de la Valette, VI, 5. Motif singulier qui le détermina à souffrir que les nègres de ses colonies fussent esclaves, XV, 4.
LOUIS XIV. Le projet de la monarchie universelle , qu’on lui attribue sans fondement, ne pouvoit réussir sans ruiner l’Europe, ses anciens sujets, lui et sa famille, IX, 7. La France fut, vers le mu lieu de son règne, au plus haut point de sa grandeur relative, IX, 9. Son édit, en faveur des mariages, n’étoit pas suffisant pour favoriser la population, XXIII, 27.
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