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TABLE ANALYTIQUE


Ce qui le rend impartait, III, 11. Ne se conserve qu’autant qu’on l’aime, IV, 5. Sa corruption commence presque toujours par celle des principes, Livre VIII. Quelles sont les révolutions qu’il peut essuyer sans inconvénient, VIII, 8. Suites funestes de la corruption de son principe, VIII, 11. Quand le principe en est bon, les lois qui semblent le moins conformes aux vraies règles et aux bonnes mœurs, y sont bonnes ; exemples, ibid. Le moindre changement dans sa constitution entraîne la ruine des principes, VIII, 11. Cas où, de libre et de modéré qu’il étoit, il devient militaire, XI, 6. Liaison du gouvernement domestique avec le politique, XVI, 9. Ses maximes gouvernent les hommes concurremment avec le climat, la religion, les lois, etc. ; de là naît l’esprit général d’une nation, XIX, 4. Sa dureté est un obstacle à la propagation, XXIII, 11.

Gouvernement d’un seul. Ne dérive point du gouvernement paternel, I, 3.

Gouvernement gothique. Son origine, ses défauts ; est la source des bons gouvernements que nous connoissons, XI, 8.

Gouvernement militaire. Les empereurs qui l’avoient établi, sentant qu’il ne leur étoit pas moins funeste qu’aux sujets, cherchèrent à le tempérer, VI, 15.

Gouvernement modéré. Combien est difficile à former, V, 14. Le tribut qui y est le plus naturel, est l’impôt sur les marchandises, XIII, 14. Convient dans les pays formés par l’industrie des hommes, XVIII, 6. Voyez Monarchie, République.

Gouverneurs des provinces romaines. Leur pouvoir ; leurs injustices, XI, 19.

GRACCHUS TIBERIUS. Coup mortel qu’il porte à l’autorité du sénat, XI, 18.

Grâce. On ne peut pas demander, en Perse, celle d’un homme que le roi a une fois condamné, III, 10. Le droit de la faire aux coupables est le plus bel attribut de la souveraineté d’un monarque, il ne doit donc pas être leur juge, VI, 5.

Grâce (lettres de). Sont un grand ressort dans un gouvernement modéré, VI, 16.

Grâce (la). L’auteur de l'Esprit des lois étoit-il obligé d’en parler ? D. I, II, neuvième objection.

Gradués. Les deux, dont le juge est obligé de se faire assister dans les cas qui peuvent mériter une peine afflictive, représentent les anciens prud’hommes qu’il étoit obligé de consulter, XXVIII, 42.

Grandeur réelle des états. Pour l’augmenter, il ne faut pas diminuer la grandeur relative, IX, 9.

Grandeur relative des états. Pour la conserver, il ne faut pas écraser un état voisin qui est dans la décadence, IX, 10.

Grands. Leur situation dans les états despotiques, III, 9. Comment doivent être punis dans une monarchie, VI, 21.

GRAVINA. Comment définit l’état civil, I, 3.

Gravion. Ses fonctions étoient les mêmes que celles du comte et du centenier, XXX, 18.

Grèce. Combien elle renfermoit de sortes de républiques, V, 6 Par quel usage on y avoit prévenu le luxe des richesses, si perni-