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TABLE ANALYTIQUE

Corinthe. Son heureuse situation : son commerce : sa richesse : la religion y corrompit les mœurs, XXI, 7. Sa ruine augmenta la gloire de Marseille, XXI, 12.

Cornéliennes. Voyez Lois cornéliennes.

Corps législatif. Quand, pendant combien de temps, par qui doit être assemblé, prorogé, et renvoyé, dans un état libre, XI, 6.

Corruption. De combien il y en a de sortes, Livre VIII. Combien elle a de sources dans une démocratie : quelles sont ces sources, VIII, 2. Ses effets funestes, VIII, 11.

Cosmes, magistrats de Crète. Vices dans leur institution, XI, 6.

COUCY (le sire de). Ce qu’il pensoit de la force des Anglois, IX, 8. Coups de bâton. Comment punis par les lois barbares, XXVIII, 20.

Couronne. Les lois et les usages des différents pays en règlent différemment la succession : et ces usages qui paraissent injustes à ceux qui ne jugent que sur les idées de leur pays, sont fondés en raison, XXVI, 6. Ce n’est pas pour la famille régnante qu’on y a fixé la succession, mais pour l’intérêt de l’état, XXVI, 16. Son droit ne se règle pas comme les droits des particuliers : elle est soumise au droit politique ; les droits des particuliers le sont au droit civil, ibid. Ou en peut changer l’ordre de succession, si celui qui est établi détruit le corps politique pour lequel il a été établi, XXVI, 23. La nation a droit d’en exclure, et d’y faire renoncer, ibid.

Couronne de France. C’est par la loi salique qu’elle est affectée aux maies exclusivement, XXVIII, 22. Sa figure ronde est-elle le fondement de quelque droit du roi ? XXIX, 16. Étoit élective sous la seconde race XXXI, 17. Le droit d’aînesse ne s’y est établi, que quand il s’est établi dans les fiefs, après qu’ils sont devenus perpétuels, XXXI, 33. Pourquoi les filles en sont exclues, tandis qu’elles ont droit à celles de plusieurs autres royaumes, XXXI, 33.

Cours des princes. Combien ont été corrompues dans tous les temps, III, 5.

Courtisans. Peinture admirable de leur caractère, III, 5. En quoi, dans une monarchie, consiste leur politesse : cause de la délicatesse de leur goût, IV, 2. Différence essentielle entre eux et le peuple, XII, 27.

Courtisanes. Il n’y a qu’elles qui soient heureuses à Venise, VII, 3. Corinthe en étoit le séminaire. XXI, 7. Leurs enfants sont-ils obligés, par le droit naturel, de nourrir leurs pères indigents, XXVI, 5.

Cousins germains. Pourquoi le mariage entre eux n’est pas permis, XXVI, 14. Étoient autrefois regardés et se regardoient eux-mêmes comme frères, ibid. Pourquoi et quand le mariage fut permis entre eux à Rome, ibid. Chef quels peuples leurs mariages doivent être regardés comme incestueux, ibid.

Coutumes anciennes. Combien il est important pour les mœurs de les conserver, V, 7.

Coutumes de France. L’ignorance de l’écriture, sous les règnes qui suivirent celui de Charlemagne, fit oublier les lois barbares, le droit romain, et les capitulaires, auxquels on substitua les cou-