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TABLE ANALYTIQUE


aux lois en se contentant de ne pas troubler le corps de l’état ; il faut encore qu’ils ne troublent pas quelque citoyen que ce soit, XXV, 9.

Citoyen romain. Par quel privilège il étoit à l’abri de la tyrannie des gouverneurs de province, XI, 19 Pour l’être, il falloit être inscrit dans le cens : comment se faisoit-il qu’il y en eût qui n’y fussent pas inscrits ? XXVII, 1.

Civilité. Ce que c’est : en quoi elle diffère de la politesse : elle est, ches les Chinois, pratiquée dans tous les états ; à Lacédémone, elle ne l’étoit nulle part : pourquoi cette différence, XIX, 16.

Classes. Combien il est important que celles dans lesquelles on distribue le peuple dans les états populaires soient bien faites, II, 2. Il y en avoit six à Rome : distinction entre ceux qui étoient dans les cinq premières, et ceux qui étoient dans la dernière : comment on abusa de cette distinction pour éluder la loi Voconienne, XXVII, 1.

CLAUDE, empereur. Se lait juge de toutes les affaires, et occasionne par là quantité de rapines, VI, 5. Fut le premier qui accorda à la mère la succession de ses enfants, XXVII, I.

Clémence. Quel est le gouvernement où elle est le plus nécessaire : fut outrée par les empereurs grecs, VI, 21.

Clergé. Point de vue sous lequel on doit envisager sa juridiction en France. Son pouvoir est convenable dans une monarchie ; il est dangereux dans une république, II, 4. Son pouvoir arrête le monarque dans la route du despotisme, ibid. Son autorité sous la première race, XVIII, 31. Pourquoi les membres de celui d’Angleterre sont plus citoyens qu’ailleurs : pourquoi leurs mœurs sont plus régulières : pourquoi ils font de meilleurs ouvrages pour prouver la révélation et la providence : pourquoi on aime mieux lui laisser ses abus que de souffrir qu’il devienne réformateur, XIX, 27. Ses privilèges exclusifs dépeuplent un état ; et cette dépopulation est très-difficile à réparer, XXIII, 28. La religion lui sert de prétexte pour s’enrichir aux dépens du peuple ; et la misère qui résulte de cette injustice est un motif qui attache le peuple à la religion, XXV, 2. Comment on est venu à en faire un corps séparé ; comment il a établi ses prérogatives, XXV, 4. Cas où il serait dangereux qu’il format on corps trop étendu, XXV, 4. Bornes que les lois doivent mettre à ses richesses, XXV, 5. Pour l’empêcher d’acquérir, il ne faut pas lui défendre les acquisitions, mais l’en dégoûter : moyens d’y parvenir, ibid. Son ancien domaine doit être sacré et inviolable ; mais le nouveau doit sortir de ses mains, ibid. La maxime qui dit qu’il doit contribuer aux charges de l’état est regardée à Rome, comme une maxime de maltôte, et contraire à l’Écriture, ibid. Refondit les lois des Wisigoths, et y introduisit les peines corporelles, qui furent toujours inconnues dans les autres lois barbares auxquelles il ne toucha point, XXVIII, 1. C’est des lois des Wisigoths qu’il a tiré, en Espagne, toutes celles de l’inquisition, ibid. Pourquoi continua de se gouverner