Richelieu, dans son testament
politique, déclare qu’un monarque
doit se garder de s’en
servir.
de Richelieu, dans son testament
politique, insinue qu’un
monarque doit se garder de
s’en servir.
Livre III, chapitre XI.
De quelque côté que le monarque se tourne, il emporte toujours la balance. Il est vrai que les mauvais ministres dans la monarchie doivent avoir plus d’habileté ; aussi en ont-ils davantage. Ils ont plus d’affaires ; ils y sont donc plus rompus. Il est vrai que, pour s’en débarrasser, ils veulent quelquefois renverser les lois. Dans ce cas, ce gouvernement, en formant de pareils génies, est cet oiseau qui fournit la plume qui le tue.
De quelque côté que le monarque se tourne, il emporte et précipite la balance, et il est obéi. Toute la différence est que dans la monarchie le prince a des lumières, et que les ministres y sont infiniment plus habiles et plus rompus aux affaires que dans l’état despotique.
Livre IV, chapitre II.
Il permet la fourberie, lorsqu’elle est jointe à l’idée de la grandeur de l’esprit ou de la grandeur des affaires, comme dans la politique dont les ruses ne l’offensent pas.
Il permet la ruse, lorsqu’elle est jointe à l’idée de la grandeur de l’esprit ou de la grandeur des affaires, comme dans la politique dont les finesses ne l’offensent pas.
Livre V, chapitre VIII.
Enfin il ne faut point que les lois favorisent les destinations que la vanité met entre les familles, sous prétexte, qu’elles
Enfin il ne faut point que les lois favorisent les distinctions que la vanité met entre les familles, sous prétexte