plaintes qui avoient donné lieu à la révolution
[1]. D’un côté, il y confirme tous les dons qui avoient été faits ou confirmés par les rois, ses prédécesseurs
[2] ; et il ordonne, de l’autre, que tout ce qui a été ôté à ses leudes ou fidèles, leur soit rendu
[3].
Ce ne fut pas la seule concession que le roi fit dans ce concile. Il voulut que ce qui avoit été fait contre les privilèges des ecclésiastiques fût corrigé [4] : il modéra l’influence de la cour dans les élections aux évêchés [5]. Le roi réforma de même les affaires fiscales : il voulut que tous les nouveaux cens fussent ôtés [6] ; qu’on ne levât aucun droit de passage établi depuis la mort de Gontran, Sigebert et Chilpéric [7] ; c’est-à-dire, qu’il supprimoit tout ce qui avoit été fait pendant les régences de Frédégonde et de Brunebault : il défendit que ses troupeaux fussent menés dans les forêts des particuliers [8] : et nous allons voir tout à l’heure que la réforme fut encore plus générale, et s’étendit aux affaires civiles.
- ↑ Quœ contra rationis ordinem acta vel ordinata sunt, ne in antea, quod avertat divinitas, contingant, disposuerimus, Chris to prœsule, per hujus edicti tenorem gêner aliter emendare. Ibid., art. 10. (M.)
- ↑ Ibid., art. 16. (M.)
- ↑ Ibid., art. 17. (M.)
- ↑ Et quod per tempora ex hoc prœter missum est, vel dehinc, perpétualiter observetur. (M.)
- ↑ Ita ut episcopo decedente, in loco ipsius qui a metropolitano ordinari debet cum provincialibus, a clero et populo eligatur ; et si persona condigna fuerit, per ordinationem principis ordtnetur ; vel certe si de palatio eligitur, per meritum personœ et doctrinm ordinetur. Ibid., art. 1 (M.)
- ↑ Ut ubicumque census novus impie additus est, emendetur, art. 8. (M.)
- ↑ Ibid., art. 9. (M.)
- ↑ Ibid., art. 21. (M.)