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DE L’ESPRIT DES LOIS.
de chez eux, et ils le portèrent dans leurs conquêtes.
On trouve cet usage établi dans les formules [1] de Marculfe, dans les codes des lois des barbares, surtout dans la loi des Ripuaires [2], dans les [3] décrets des rois de la première race, d’où dérivèrent les capitulaires que l’on fit là-dessus dans la seconde [4]. Les enfants [5] suivoient la loi de leur père, les femmes [6] celle de leur mari, les veuves [7] revenoient à leur loi, les affranchis [8] avoient celle de leur patron. Ce n’est pas tout : chacun pouvoit prendre la loi qu’il vouloit : la constitution de Lothaire I [9] exigea que ce choix fût rendu public.
- ↑ Liv. I, form. VIII. (M.)
- ↑ Ch. XXXI. (M.)
- ↑ Celui de Clotaire de l'an 560, dans l'édition des Capitulaires de Baluze, tome I, art. 4 ; Ibid., in fine. (M.)
- ↑ Capitulaires ajoutés à la loi des Lombards, liv. I, tit. XXV, ch. LXXI ; liv. II, tit. XLI, ch. VII ; et tit. LVI, ch. I et II. (M.)
- ↑ Ibid. Liv. II, tit. V. (M.)
- ↑ Ibid. Liv. II, tit. VII, ch. I. (M.)
- ↑ Ibid. ch. II. (M.)
- ↑ Ibid. liv. II, tit. XXXV, ch. II. (M.)
- ↑
Dans la loi des Lombards, liv. II, tit. XXXVII. (M.)
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