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LIVRE XXIV, CHAP. XXIV.
cette nourriture, est donc très-utile aux hommes dans ces climats.
La chair [1] des bestiaux n’y a pas de goût ; et le lait et le beurre qu’ils en tirent fait une partie de leur subsistance : la loi qui défend de manger et de tuer des vaches n’est donc pas déraisonnable aux Indes.
Athènes avoit dans son sein une multitude innombrable de peuple [2] ; son territoire étoit stérile : ce fut une maxime religieuse, que ceux qui offroient aux dieux de certains petits présents, les honoroient [3] plus que ceux qui immoloient des bœufs.
- ↑ Voyage de Bernier, tome II, p. 137. (M.)
- ↑ V. Sup, liv. III, ch. III. Cette multitude innombrable est prise au sens relatif. C’est proportionnellement à son territoire qu’Athènes était très-peuplée. C'est ce que Montesquieu explique lui-même dans ses Éclaircissements sur l'Esprit des lois. V. inf. tome VI, à la suite de la Défense.
- ↑
Euripide dans Athénée, liv. II, p. 40. (M.)
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