Page:Montesquieu - Œuvres complètes, éd. Laboulaye, t4.djvu/327

Cette page n’a pas encore été corrigée

CHAPITRE VII.


DES ATHÉNIENS ET DES LACÉDÉMONIENS.


Les Athéniens, continuoit ce gentilhomme, étoient un peuple qui avoit quelque rapport avec le nôtre. Il mettoit de la gaieté dans les affaires ; un trait de raillerie lui plaisoit sur la tribune comme sur le théâtre. Cette vivacité qu’il mettoit dans les conseils, il la portoit dans l’exécution. Le caractère des Lacédémoniens étoit grave, sérieux, sec, taciturne. On n’auroit pas plus tiré parti d’un Athénien en l’ennuyant, que d’un Lacédémonien en le divertissant.


____________