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LA VIE CIVILE

milait ces procédés de peinture qui avaient si largement réussi à Gustave Courbet et auxquels les peintres hollandais n’étaient peut-être pas étrangers.

Il se ren­dait aussi chez Philoxène Le­fèvre, qui l’a­vait pris en amitié. Celui-là c’était la probité par excellence, faisant poser ses modèles, en prenant un premier cro­quis, repor­tant ce cro­quis sur sa toile, dessinant complètement son tableau au crayon, comme faisaient les anciens maîtres, comme on voit que l’avait fait David pour son Serment du Jeu de Paume. Puis, une fois ses figures bien dessinées, bien en place, la composition de son tableau achevée, il prenait ses couleurs, commençait par une première couche, cherchait ses tons, les déterminait et arrivait à la perfection de la forme et de l’exécution.

— C’est l’art sérieux, pensait Pépé.