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LE PAUVRE PETIT PERDU
qui avait l’air de parler tout seul et que Mlle Aimée déclarait on ne peut plus drôle.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/84/Monteil_-_Histoire_du_c%C3%A9l%C3%A8bre_P%C3%A9p%C3%A9%2C_1891_%28page_29_crop%29.jpg/480px-Monteil_-_Histoire_du_c%C3%A9l%C3%A8bre_P%C3%A9p%C3%A9%2C_1891_%28page_29_crop%29.jpg)
Quand il rentra à Saint-Aubin, il apprit que la grande Adèle allait se marier et quitter la ferme. Il se mit à pleurer les larmes de ses yeux.
— Dédèle, dit-il, tu vas quitter ton Pépé, alors ?
— Non, mon Pépé, je ne vais pas loin, j’habiterai Fervacques. Tu viendras me voir quand tu voudras.
— Tous les jours, dit Pépé.
— Oui, tous les jours, dit Adèle en riant.
Le père et la mère Fougy firent de grands apprêts pour célébrer dignement le mariage de leur fille. Il y avait dans la cour des troupeaux d’oies et de dindons parmi lesquels on choisit les plus gros que l’on soumit à un engraissement rapide.