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JOURNAL DU MARQUIS DE MONTCALM

tinué sa route pour Québec et M. de Bourlamaque est venu à Montréal.

La Reine est parti le 2.

Le 3 novembre, départ des soldats de la colonie destinés à passer l’hiver aux Trois-Rivières avec les miliciens de ce gouvernement.

Le 3, le régiment de Béarn a décampé pour aller camper au fort Saint-Frédéric.

Le même jour 3, le camp du portage a été replié entièrement, et M. le chevalier de Lévis a ordonné qu’il seroit fait de temps en temps des patrouilles par M. de Poulhariez avec les compagnies de grenadiers.

Il a resté cent hommes du régiment de Béarn au camp de Carillon qui ont été chargés de fermer avec des palissades, depuis le fort jusqu’à la rivière, la boulangerie, les fours, la briqueterie, les forges, etc. Ces cent hommes aux ordres de M. d’Aubrespy, capitaine au régiment de Béarn, ayant fini ce travail le 6 au soir avec une diligence incroyable, sont partis le 7 pour rejoindre leur régiment campé au fort Saint-Frédéric.

Du 5 novembre 1756. — Les troupes de la colonie destinées à être à Montréal, les miliciens de ce gouvernement sont partis de Carillon avec M. de Sabrevoix, leur commandant, en sorte qu’il n’y restoit plus avec M. le chevalier de Lévis que les bataillons de Royal-Roussillon et de Languedoc, quatre-vingts Canadiens pour conduire les bateaux et quelques sauvages.

Le même jour le régiment de la Sarre a quitté le camp de la Prairie, et sont entrés le même jour dans leurs quartiers (sic).

Du 7 novembre 1756. — Un détachement que M. le