Page:Montaigu - Démêlés du Comte de Montaigu, 1904.djvu/36

Cette page a été validée par deux contributeurs.
18
COMTE DE MONTAIGU ET J.-J. ROUSSEAU

M. de Montaigu ne pouvant se passer de moi, m’écrivait lettres sur lettres pour presser mon voyage.

Tout porte à croire que l’ambassadeur avait hâte de voir arriver son secrétaire. Cette correspondance paraît toutefois invraisemblable, puisque J.-J. Rousseau partit de Paris la veille du jour où son maître arrivait à Venise[1].

… si M. de Joinville, envoyé de France à qui je fis parvenir une lettre, n’eut fait abréger mon temps de huit jours.

Cette affirmation est en contradiction avec deux articles du compte que Rousseau présenta à l’ambassadeur. Ces articles mentionnent son séjour d’une semaine à l’auberge[2].

  1. Le comte de Montaigu arriva à Venise le 11 juillet 1742. — Rousseau, parti de Paris le 10 juillet, arriva à Venise le 4 septembre 1742.
  2. Les comptes de J.-J. Rousseau sont dans les archives de la famille.