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DÉMÊLÉS DU COMTE DE MONTAIGU

été question de luy la première fois[1]. » Quelques jours après, le chevalier doit revenir sur cette affaire : « Je crains, écrit-il, que tu n’aye pas reçu une lettre que je t’ai adressée il y a huit jours… par laquelle je t’apprends que nous avions vu le sieur Rousseau et qu’il était presque déterminé à t’aller trouver moyennant mille francs d’apointements et qu’il demande qu’on luy paye par quartier, et un valet entretenu ; il a demandé outre cela qu’on luy avançent 300 livres pour s’habiller, ce que nous luy avons promis ; et quant aux frais de son voyage… j’ai conseillé à ma sœur de s’en raporter à M. Coli[2]. Ma sœur m’écrit aujourd’hui et me mande qu’il part lundy 10 par la diligence, que M. Coli fait monter les frais de son voyage à 445 l. 10, sans les 300 livres d’avance qu’on luy a promis, et qu’elle luy a donné encore 30 livres dont il avait besoin ; j espère que tu en seras content[3]. »

Mme  de Broglie me proposa…

Ce fut l’abbé Alary qui fit la proposition (voir ci-dessus).

M. de Montaigu partit, emmenant un autre

  1. Lettre du 26 juin 1743, du chevalier de Montaigu à son frère, ambassadeur.
  2. Coli ou Kolly, banquier, homme d’affaires de l’ambassadeur à Paris.
  3. Lettre du chevalier de Montaigu à son frère, ambassadeur. Août 1743.