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DÉMÊLÉS DU COMTE DE MONTAIGU
ET DE SON SECRÉTAIRE
JEAN-JACQUES ROUSSEAU

LE COMTE DE MONTAIGU JUSQU’À SA NOMINATION
À L’AMBASSADE DE VENISE


Pierre-François de Montaigu descendait des Montaigu d’Auvergne, auxquels appartenait Pierre-Guérin de Montaigu, grand maître des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem en 1208[1]. Une branche s’était établie en Poitou[2]. Il ne saurait être ques-

  1. Dezobry et Bachelet, t. II, jj. 1831, édit. de 1880.
  2. Dans la collection Letellier, il existe en effet un contrat d’emprunt fait par deux Montaigu, à la fin du douzième siècle, qui porte la mention : Qui Pictaviensis et Arvernensis consanguines… D’autre part, dans les archives de la famille de l’ambassadeur se trouve une lettre du mois d’août 1266 adressée par Alphonse, fils du roi de France, comte de Poitiers et de Toulouse, au sénéchal de Poitou, pour faire mettre en liberté Garin de Montaigu, chevalier, que Guy d’Orfeuille et Aimery Maynard ont injustement fait prisonnier avec deux de ses écuyers sur les terres dudit comte de Poitiers.