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ques pages ironiques et méchantes forment toute la biographie de notre ambassadeur. Ni lui, qui ignora naturellement les Confessions, ni ses enfants, hommes d’épée, peu au courant des querelles de plume, ne songèrent à discuter ces assertions.

Si cependant Pierre-François de Montaigu, fidèle serviteur de son pays, n’avait eu d’autres torts que de représenter une politique chimérique, absolument inapplicable en Italie, et d’être desservi par son secrétaire, philosophe peu indulgent ?…

Bien des accusations mal fondées avaient été déjà relevées dans les Confessions. C’est le désir de vérifier celles portées contre l’ambassadeur qui a conduit un de ses descendants directs à rechercher dans les sources officielles et dans les papiers de famille la preuve des allégations du secrétaire misanthrope : ces documents si abondants et si clairs prouvent surabondamment combien Jean-Jacques nous a induits en erreur.


Le texte des Confessions a été divisé en paragraphes correspondant aux diverses phases du