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qui portent ce vin en metent en la bouche, & puis le soufflent & en mouillent le bout de leurs foits, qui sont de corde, & se caillent & colent du sang, en maniere que, pour le demesler, il les faut mouiller ; à aucuns ils soufflent ce même vin sur leurs plaïes. A voir leurs souliers & chausses, il parêt bien que ce sont persones de fort peu, & qui se vandent pour ce service, au moins la pluspart. On me dict bien qu’on gressoit leurs espaules de quelque chose ; mais j’y ai veu la plaïe si vive, & l’ossance si longue, qu’il n’y a nul medicamant qui en sceut oster le santimant ; & puis ceus qui les louent, à quoi faire, si ce n’etoit qu’une singerie? Cete pompe a plusieurs autres particularités. Come ils arrivoint à S. Pierre, ils n’y faisoint autre chose, sinon qu’on leur venoit à montrer