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par leurs terres avec six cens chevaux, & ils avoient répondu qu’ils accordoient le passage, mais avec un plus petit nombre. Le Duc fit donc mettre tous ses gens en carrosse, & les mena tous de cette maniere ; le nombre des chevaux fut seulement diminué. Je rencontrai le Prince (Jean de Médicis) en chemin. C’est un jeune homme bien fait de sa personne : il étoit accompagné de vingt hommes bien mis, mais montés sur des chevaux de voiture ; ce qui en Italie ne deshonore personne, pas même les Princes. Après avoir passé Sarrezana, nous laissâmes à gauche le chemin de Gênes.

Là, pour aller à Milan, il n’y a pas grande différence, de passer par Gênes ou par la même route ; c’est la même chose. Je desirois voir Gênes & l’Impératrice qui y étoit. Ce qui m’en détourna, c’est que pour