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Le Dimanche 13, je partis de Lucques, après avoir donné ordre qu’on offrît à M. Louis Pinitesi quinze écus pour l’appartement qu’il m’avoit cédé dans sa maison, (ce qui revenoit à un écu par jour) : il en fut très-content.

Nous allâmes voir ce jour-là plusieurs maisons de campagne appartenant à des Gentilshommes de Lucques ; elles sont jolies, agréables, enfìn elles ont leurs beautés. L’eau y est abondante, mais postiche, c’est-à-dire, ni naturelle, ni vive, ou continuelle.

Il est étonnant de voir si peu de fontaines dans un pays si montueux.