Page:Montaigne - Journal du Voyage en Italie, 1775, vol2.djvu/375

Cette page n’a pas encore été corrigée

it fait de lui.

Il n’y a point ici de perdrix, malgré les soins que les Princes Toscans se sont donnés pour en avoir.

J’eus plusieurs fois à mon logis la visite de Jérôme Borro, Médecin, Docteur de la Sapience, & je l’allai voir à mon tour. Le 14 Juillet, il me fit présent de son livre du flux & reflux de la mer, qu’il a écrit en langue vulgaire, & me fit voir un autre livre de sa façon écrit en latin sur les maladies du corps.

Ce même jour, près de ma maison, vingt-un esclaves Turcs s’échaperent de l’Arsenal, & se sauverent sur une frégate toute agréée que le Seigneur Alexandre de Piombino avoit laissée dans le port, tandis qu’il étoit à la