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jour ; d’où je me repens de n’en avoir pas eu la hardiesse, comme j’en avois eu la volonté, & de n’avoir pas bu la matinée dans le bain, en observant quelque intervalle entre les deux procedés. Ce Médecin louoit aussi beaucoup les eaux de Barnabé ; mais avec tous les beaux raisonnemens de la médecine, on ne voyoit pas l’effet de ces eaux sur plusieurs autres personnes qui n’étoient pas sujettes à rendre du sable, comme je continuois toujours d’en voir dans mes urines : ce que je dis, parce que je ne puis me résoudre à croire que ce sable fût produit par lesdites eaux.