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long & etroit que nous voïons ici aus inscriptions du tamps des Ampereurs, come environ le siecle de Constantin, qui ont quelque façon gothique, & ont perdu cete proportion carrée qui est aus vieilles escritures latines. Ce Virgile me confirma, en ce que j’ai tousiours jugé, que les quatre premiers vers qu’on met en l’Æneide sont ampruntés: ce Livre ne les a pas. Il y a des Actes des Apostres escrits en très belle lettre d’or grecque, aussi viſve & recente que si c’etoit d’aujourd’hui. Cete lettre est massive, &