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je porte cete poisantur de teste un jour & deus, come il m’avint. Alors, nous trouvions ce chemin plein du peuple du païs, portant diverses sortes de vivres à Florance. Nous arrivasmes à

FLORANCE, douze milles, par l’un des quatre pons de pierre qui y sont sur l’Arne. Landemein, après avoir ouï la messe, nous en partismes, & biaisant un peu le droit chemin, allames pour voir Castello, de quoi j’ai parlé ailleurs ; mais parceque les filles du Duc y etoint, & sur cete mesme heure aloint par le jardin ouïr la messe, on nous pria de vouloir atandre, ce que je ne vousis pas faire. Nous rancontrions en chemin force prossessions ; la baniere va devant, les fames après, la pluspart fort belles, a tout des chapeaus de paille, qui se font plus