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autre chose, ils ne prennent rien. Il est ordinere de doner à qui vous voudrés d’entre eus de l’arjant, pour le distribuer aus pauvres en vostre nom, quand vous serés parti. Come j’étois en ce sacrere, voilà arriver un home qui offre au premier Prestre rancontré, une coupe d’arjant en disant en avoir faict veu ; & parceque il l’avoit faict de la despanse de douse escus, à quoi le calice ne revenoit pas, il paya soudein le surplus audict Prestre, qui pleidoit du païemant & de la monnoïe, comme de chose due très-exactemant, pour eider à la parfaicte & consciantieuse execution de sa promesse ; cela faict, il fit entrer cet home en ce sacrere, offir lui-mesme ce calice à Nostre-