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Préliminaire.

rons, qu’il a miſes dans ſon Journal, on inféroit que le goût des Arts lui manquoit, on ſe tromperoit évidemment, puiſque, pour ne point ſ’en faire une tâche, il renvoye aux Livres, ainſi qu’on l’a déjà dit. Rome a depuis ce tems-là bien changé de face ; mais il nous a paru curieux de conférer ſa Relation, telle qu’elle eſt, avec les plus récentes, & nous n’avons point négligé de faire cette comparaiſon, quand elle nous a paru néceſſaire. Il en eſt de même des autres Villes d’Italie vues par Montaigne. Les Statues antiques de Florence, (la Ville qu’il vit le mieux, après Rome), & les chefs-d’œuvres de ſon École, ne lui étoient point échappés. Il ne marque point une admiration outrée